La marteline et le hibou

Bonjour,

Cet été, j'ai eu la chance de rencontrer Emilie Baudrais, Maître mosaïste fraîchement rentrée de Sardaigne et qui installe actuellement son nouvel atelier à Blaye, près de Bordeaux.

Ma demande était précise : je voulais apprendre à manier la marteline. Nous avons donc passé une journée toutes les deux pour me familiariser à l'outil.

Comme prétexte à l'exercice, j'avais préparé ce prototype de hibou. J'ai aussi proposé ce hibou comme sujet pour les "défis en mosaïque" dont vous pouvez aller voir les créations d'autres mosaïstes ici.

Là, c'est ce que j'ai réussi à faire sur la journée entière. Oui, c'est un peu long (mais faut dire que j'ai été un peu lente...).

Le reste, je l'ai terminé chez moi et à la fin ça a donné ça.

Oui, il y a bien eu une tentative de ciment coloré pour les ailes mais ce choix n'était peut-être pas très heureux au bout du compte...

La maniement de la marteline s'est plutôt bien passé. Et surtout, j'ai été impressionnée par la "troisième dimension" (oui je sais, et la marmotte elle met le chocolat dans la papier d'alu...). Je veux dire qu'avec les pièces taillées à la marteline, l'ouvrage est naturellement plus en relief qu'avec des tesselles pré-fabriquées.

Du coup, on obtient cette troisième dimension qu'il faut vraiment prendre en compte. Au final, le résultat obtenu me semble très vibrant et les brillances des smalti sont infinies.

Comments

[kinette]

félicitations!.... j'ai pu apprécier la 3ème dimension dans les œuvres de Enzo Tinarelli, qui justement ,étaient présentées cet été à Blaye, les miroitements de lumière renvoyées par les tesselles sont superbes mais bien difficiles à photographier !