Lucette aux coqs
Bim, profitant d'une trêve relative entre la dinde du 25 et le chapon du 31, je viens poster ici LA chronique qui vient dépoussiérer ce blog laissé trop longtemps de côté... Instagram faisant son oeuvre, je deviens fénéante et les billets se sont faits plus rares. Je suis bien la première à le déplorer, croyez-moi.
Billets rares certes mais le propos demeure cohérent, vous en conviendrez j'espère. En effet, je vous avais laissés en septembre (ouais quand même...) avec ma version estivale de la robe Lucette issue du livre "Coudre le strech" de la sûrement truculente (même si jamais rencontrée) Marie Poisson. Hé bien, histoire de ne pas vous perdre après une si longue absence, me voici de retour avec... une robe Lucette mais en version hivernale.
Celles et ceux qui me suivent sur Instagram (et si ce n'est pas le cas, personne ne vous en voudra pour votre retard : @camillesunday :)) connaissent déjà le motif magique du tissu qui m'a poussé à la réalisation de cette nouvelle version justement intitulée "Lucette aux Coqs".
Motif tellement magique qu'il m'a fallu faire une sacrée concession sur la matière, élastique et glissante comme seule l'industrie chimique sait les faire ! Un genre de lycra dans lequel j'aurais sûrement pu me tailler un maillot de bain s'il n'avait pas été si fin et si j'avais usage du dit accessoire... Mais bon, le pouvoir des coqs, que voulez-vous !
Pour la taille, je suis restée sur le mix de la version 1, à savoir 42-42-44. Pour la longueur, idem soit version longue + 30 cms pour que ça m'arrive aux genoux.
Pour cette version en revanche, je suis partie sur une version manches longues et sans ceinture, histoire de laisser la vedette à mon motif.
La réalisation s'est bien passée. De mémoire, en 1h30 à la surjetteuse, c'était bouclé. Juste un petit pépin de finition au niveau des ourlets avec la double aiguille qui sautait tout le temps. Le tissu devait être trop fin ou trop glissant (je n'ai pas eu de problème à l'encolure mais j'avais une épaisseur supplémentaire, ceci explique peut-être celà) j'ai donc dû opter pour un ourlet manche et bas de la jupe au point zigzag de la MAC.
Portée plusieurs fois déjà; elle me fait le coup de coller un peu aux collants mais je leur pulvérise dessus un peu de vieille laque Elnett trouvée dans le fond d'un tiroir et cela suffit à contenir le phénomène.
Je l'aime beaucoup et je crois qu'elle rassemble pas mal d'ingrédients qui conviennent à ma morphologie... notamment encolure en V, taille haute, jupe droite.
Vu que je n'ai pas eu beaucoup de temps pour coudre ces dernières semaines, j'en ai profité pour réfléchir et planifier mes projets un peu plus en fonction de ma morphologie (de bonne poire donc...) et, si ça vous intéresse, je ferai peut-être un article approfondi sur le sujet en 2017.
Allez, comme disait Madonna dans un récent tweet : "Fuck 2016" et je vous dis à l'année prochaine :-) !