Le cache-pot des primevères

14 avril 2015

Dans un message posté fin mars, je vous parlais de...Noël. Vous ne verrez donc aucun inconvénient à ce que je profite de ce jour ensoleillé de mi-avril et ses 16° à l'ombre pour vous parler...de ski !

En octobre dernier, le délicieux a dit : "Tiens, j'irais bien au ski cette année". Ce à quoi, je n'ai rien répondu. Je l'écoutais mollement en me disant que ça lui passerait, qu'il oublierait ou que, dans le cas contraire, il se chargerait de tout organiser...

Entre novembre et février il a répété : "Tiens, on irait pas au ski cette année ?". Moi, je faisais toujours la morte même si j'avais bien repéré sa vaine tentative de m'impliquer un peu plus dans l'affaire.

Et puis, à peine arrivés à mi-mars, il a dit : Allez, samedi on part au ski !"

Tout est alors devenu plus concrêt et soudain l'image d'un objet m'est revenue en pleine poire : un truc moche, acheté dans une grande surface de sport et que tout le monde porte (tu comprends : c'est tellement pratique, en plus ça gratte pas et puis tu vas pas nous gonfler avec ton esthétique...c'est juste pour le ski !).

L'Inévitable Col en Polaire

Obligée de m'accorder sur les côtés pratiques de la bête, j'acceptais une fois de plus de le mettre dans mon baluchon mais ne me résignant pas tout à fait je cherchais un moyen de le camoufler. Et si, et si, je lui faisais un... cache-pot !

La bonne idée... Ni une ni deux, j'attrapai toutes mes chutes de laine en gris-blanc-beige, je cherchai un point nouveau à expérimenter au crochet et je me basais sur les mêmes mesures que le dit col.

Le point choisi s'appelle le point de claie.

Ces quelques rangs de brides n'étaient pas vriament prévus au départ du projet. Mais comme je m'étais aussi mis en tête de commencer ET de finir ce projet dans le train qui nous emmenait dans les Alpes, je n'ai pas suffisamment pris le temps de vérifier la taille du cache-pot par rapport à son pot... .

Du coup, les quelques cms gagnés avec ces brides me permettent tout simplement d'assurer une fonction vitale, à savoir respirer et, par extension, écrire ce billet.

Sinon, le ski bah... on a surtout vu les primevères parsemés le long du chemin qui monte depuis le lac d'Annecy (ça c'était chouette !) mais n'a pas trop vu la neige. Enfin, on ne l'a pas vue tomber mais les gens d'avant nous en avaient laissée pas mal sur les pistes alors on s'est débrouillés avec !